Hôpital «Henri Dunant»

Avenue Mésogeion, Schliemann, Roussou et Kalamon, 1995

Architectes:
Kostas Kyriakidis (1937-) et Associés S.A.
Harry Bougadellis (1956-) et Architectes associés
Kostas Xanthopoulos
Margarita Milissi




L’hôpital «Henri Dunant» est l’unité hospitalière la plus moderne des années 1990. D’une superficie totale de 50.000 m2 répartis sur 7 étages et deux niveaux en sous-sol, d’une hauteur de 25 mètres, il comporte des services de chirurgie et de pathologie de 105 lits, une unité de soins intensifs de 78 lits, une unité de traitements ambulatoires de 56 lits, 20 blocs opératoires complets et des cabinets de consultations dans 22 spécialités différentes. Il est également équipé de laboratoires micro biologiques et hématologiques et d’un département d’imagerie médicale.
La composition architectonique se caractérise par le schéma cruciforme des quatre étages supérieurs (en référence à la Croix Rouge) qui abritent les chambres et services d’hospitalisation. Ce volume est conçu comme une superstructure posée sur une base constituée par trois étages et deux niveaux en sous-sol, les installations électromécaniques constituant un niveau intermédiaire pris entre la base et la superstructure. Les deux niveaux du sous-sol abritent les fonctions diagnostiques, thérapeutiques et auxiliaires de l’hôpital, ainsi qu’un parking de 81 places au 2ème sous-sol.
La circulation verticale est assurée par un bloc central composé d’une cage d’escalier et de six ascenseurs, qui constitue la colonne vertébrale de l’ensemble et autour duquel sont distribués les différents départements et services. Les plans s’organisent le long de couloirs dont le tracé reprend le schéma cruciforme dans la partie supérieure et décrit, au niveau de la base octogonale, une ceinture autour de la partie centrale. Les extrémités des branches de la croix abritent des escaliers et ascenseurs d’urgence.
L’entrée de l’hôpital se trouve sur l’avenue Mésogeion. Elle conduit à l’accueil et aux cabinets de consultation. Les urgences arrivent à l’arrière du bâtiment par la rue Kalamon.
Un bâtiment en forme d’amphithéâtre se détache du volume principal, auquel il est relié par une passerelle suspendue.
Le choix des matériaux, la distribution des ouvertures, les variations de coloration et de ton forment un ensemble intéressant.


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